jeudi 17 janvier 2013

des clics et une claque




    Et bien voilà il l'a avalé...sans espoir de retour, sans repentir...rien - quoi donc ? Juste le début du texte que j'ai posté hier.
 
    C'est ma faute bien entendu. Je l'ai écrit directement dans un fichier Word, et puis hop un copier-coller dans le blog, et puis encore hop, non je n'enregistre pas, j'efface.

    Et en me relisant sur la page affichée définitivement, j'ai eu la bizarre sensation d'un manque, d'une absence. Et oui, il manquait les quatre premières lignes, qui avaient échappé au surlignage du copier-coller. Vous m'avez suivi jusque-là ?

    Et je suis incapable de me souvenir de ce début. Juste quelque chose du genre, " habiter la nuit ce n'est pas..." et puis le trou. Vous, le monde, le cosmos, moi, s'en remettront certainement !!!

   Souvenons-nous d'autrefois, il y avait du papier et si on écrivait dessus avec un stylo on avait une chance de le retrouver même dans la corbeille à papier. Quoique ceux qui me connaissent bien savent que j'ai souvent brûlé des textes que j'aurais peut-être mieux fait de garder.

    Donc, moralité de ma petite aventure, réfléchir avant d'agir, surtout avec l'informatique.







mercredi 16 janvier 2013

Habiter la nuit

Bénarès- Inde - photo fabian da costa




La nuit de l'hiver est pleine comme nulle autre.

Elle pèse du poids de ce noir intense qui la fait si dense,

épaisse de l'absence de tous ceux qui dorment encore.

Lourde de leurs rêves, et pourtant si parfaitement vide.



La nuit du printemps c'est un frémissement,

une impatience, une attente, un tremblement.

L'habiter est si facile, si doux, qu'elle en est dangereuse,

car à trop l'aimer le cœur se trompe et s'affole.



La nuit de l'été n'est presque plus une nuit.

Elle est si claire et légère et transparente.

Une délice de nuit où la chaleur rayonne doucement,

où les étoiles sont autant de soleils flamboyants.



Mais je peux aussi habiter une nuit en plein jour,

cette nuit-là qui n'appartient qu'à moi.

Elle est à fois dense et légère, chaude et claire.

J'y retrouve mes fantômes, mes monstres, mes amours,

et j'attends cette merveille qui se nomme, l'aube.

mercredi 2 janvier 2013

2013




Arati du soir à Haridwar - Inde



Qu'en cette nouvelle année nous soyons tous rassemblés autour de l'Essentiel, de l'Amour, de la paix et de la joie.

Eurydice...

                                   photo fabian da costa   Eurydice, Eurydice, je pense à toi ce soir. Il fait froid, il fait noir, et je t’...