vendredi 19 avril 2013


méditation à Varanasi - photo fabian da costa


Au centre du château de Brahman, notre propre corps,

Existe un petit sanctuaire en forme de fleur de lotus

A l’intérieur se trouve un petit espace. Nous devrions trouver qui habite là, et 

nous voudrions le connaitre.

Et si quiconque demande : « Mais qui peut bien habiter dans un aussi petit 

espace

en forme de fleur de lotus

Au centre du château de Brahman ?

Qui voudrions nous trouver et connaitre ? nous pouvons répondre :

Le petit espace à l’intérieur du cœur est aussi  grand que le vaste univers.

Les paradis et la terre se trouvent là, ainsi que le soleil, la lune

Et les étoiles : le feu, les éclairs et le vent sont aussi là ;

Ainsi que tout ce qui est présent comme ce qui ne l’est pas :

Car tout l’univers entier est en LUI et il loge au sein de notre cœur. »

Chandogya Upanishad ( traduit de l'anglais depuis une conférence du Frère John Martin )

mardi 16 avril 2013

photo fabian da costa


    " la vie humble aux travaux ennuyeux et faciles est une oeuvre de choix qui veut beaucoup d'amour. "
    Paul Verlaine

Une pensée bien utile pour ceux qui les font et pour ceux qui en bénéficient.

vendredi 12 avril 2013

Bénédictions

Jaisalmer - Rajasthan - photo fabian da costa



    Je suis en train de lire le livre de Pierre Pradervand, " Vivre sa spiritualité au quotidien ", dernière trouvaille du dernier vide-grenier exploré.

    Cet homme engagé dans la défense des droits de l'homme et dans bien d'autres causes humanitaires, partage son expérience. Ayant comme beaucoup d'entre-nous vécu une douloureuse injustice dans son travail, il se trouve en proie à une rancune mêlée de colère envers ses anciens collègues. Jusqu'au jour où il tombe sur cette parole du Christ : "Bénissez ceux qui vous maudissent."

    Il se met à pratiquer ce conseil d'abord envers ses anciens " persécuteurs", puis à étendre sa pratique - silencieusement s'entend bien évidemment - envers tous ceux, connus ou inconnus qui croisent sa vie, son chemin. 

    Au vu des fruits de paix et de joie qui lui sont revenus, devant les transformations étonnantes de situations qui semblaient sans issue, il décide de partager sa pratique de bénédiction. Chacun peut invoquer pour cela, Dieu, le divin, les forces de l'Univers au gré de ses croyances. Sont indispensables, un coeur sincère et la foi dans les forces de l'amour universel.

" Au réveil, bénissez votre journée car elle déborde déjà d'une abondance de biens que vos bénédictions feront apparaître. Car bénir signifie reconnaître le bien infini qui fait partie intégrante de la trame même de l'Univers. il n'attend qu'un signe de vous pour se manifester.
En croisant les gens dans la rue, dans le bus, sur votre lieu de travail, bénissez-les tous. La paix de votre bénédiction sera la compagne de leur chemin, et l'aura de son discret parfum une lumière sur leur route."
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" Bénissez-les de toutes les façons concevables, car de telles bénédictions ne sèment pas seulement les semences de la guérison mais, un jour, jailliront comme autant de fleurs de joie dans les espaces arides de votre propre vie. "

    Et l'auteur recommande d'essayer de bénir particulièrement les gens que nous n'aimons pas, ceux envers qui des sentiments de colère et de rancune nous envahissent à leur seule approche.
    J'ai essayé : j'avais une petite liste en tête...et bien je vous préviens à l'avance, une fois que vous avez béni quelqu'un il est bien difficile de continuer à avoir de mauvaise pensées envers lui. Alors si vous aimez détester une personne en particulier, méfiez-vous...!!!

    P.S. les deux sâddhus bénissant - transparence et vérité obligent - ( surtout en ce moment ) avaient demandé quelques roupies en échange...mais ils étaient si gentils...et puis, une bénédiction c'est toujours une bénédiction.

samedi 6 avril 2013

Souvenirs






    La mémoire, en tous cas la mienne, fonctionne souvent par bonds arrière imprévus, rapprochements soudains, qui font remonter à la surface, des images, des sensations, des musiques oubliées, en fait juste recouvertes par la poussière du temps qui passe.



    Voilà qu'un soir, ayant décidé de ne plus lire les livres "sérieux " utiles à mon travail, je tends la main vers une étagère et je prends le premier bouquin qui s'y trouve : " Un pont sur l'infini " de Richard Bach, un vieux " J'ai Lu " des années 80.



    Livre agréable, tout plein des belles idées de l'époque, qualifiées aujourd'hui encore de "New Age ", cela étant dit généralement avec un mépris amusé. Moi personnellement, j'aime encore beaucoup de choses de ce fameux mouvement. " Peace and Love " me plait mieux  que " Guerre et Haine ", " Faites l'amour pas la guerre ", me va bien aussi. Courir dans l'herbe avec des fleurs dans les cheveux, même si ce n'est plus de mon âge,  me paraît toujours une belle activité.



    En un mot et même en plusieurs, l'amour, l'utopie, l'espérance, et même une certaine naïveté, comme par exemple de ne pas désespérer de la nature humaine, me semble des vertus à cultiver avec persévérance.



    Mais ce n'est pas de ce livre dont j'ai voulu parler, mais plutôt de ce qui est revenu me trouver, comme une vague revient sur la plage, en lisant la quatrième de couverture et en découvrant que l'auteur était celui qui avait précédemment écrit " Jonathan Livingstone le Goéland. "



    En ce temps-là, dans les années 70, je n'avais pas lu le livre, mais j'avais acheté le disque de Neil Daimond, qui suit fidèlement le fil du récit initial. Comment avais-je pu, dans ce que je vivais, dans ce que j'étais  à cette époque, prendre l'initiative d'acheter un disque, et celui-là particulièrement ? C'était aussi probable que de voir un canard faire du pédalo.



    Et pourtant je l'ai fait, et ma vie s'en est trouvée bouleversée. Non, je n'ai pas acheté un pédalo, mais j'ai soudain entrevu un espace de liberté et d'envol qui ne m'était plus interdit, j'ai entendu des paroles d'espoir, une musique qui ouvrait en moi des horizons inconnus.



    Voilà ce qui m'a submergée et profondément émue, alors que bien calée sur mes oreillers j'entamais la lecture de " Un pont sur l'infini ", excellent livre d'ailleurs, pour qui veut encore croire dans l'amour et la bonté. Oui, malgré tout.



Sois comme la page qui souffre sous le mot
pour en exprimer le terme
de ce qui est hors du temps
pendant que le soleil en exprime le jour


Chante comme le chant en recherche d’une voix
exprime le silence
et ce que l’Ultime
veut faire de ta voie



- Be – Neil Daimond – Jonathan Livingstone le Goéland -








lundi 1 avril 2013

le retour


ça y est, les revoilà ! - 



Deux mois en Inde et retour au printemps comme prévu, sauf que cela ne ressemble en rien au printemps. A vous qui êtes restés ici je ne raconte pas le temps que nous avons retrouvé, vous le savez.....

Donc retour à la maison, retour dans le quotidien, dans les vrais plaisir de retrouver la famille, les amis...et les vrais em...nnuis, les souris installées dans le cellier, la voiture qui casse...etc...la vie quoi.

Pouvoir vivre ici avec le coeur et l'âme aussi ouverts que là-bas, garder vivantes la joie, l'émotion, la tendresse, la flamme qui nous semblait brûler de sa propre énergie et qu'il nous faut maintenant alimenter de nos faibles forces, beau travail en perspective !!!

Ce matin il fait soleil, quel bonheur - les mésanges sont déjà en train de faire leur nid, et nous, de nous réapproprier le nôtre.

Eurydice...

                                   photo fabian da costa   Eurydice, Eurydice, je pense à toi ce soir. Il fait froid, il fait noir, et je t’...