photo fabian da costa
' Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime. '
Evangile selon Saint Jean
photo fabian da costa
' Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime. '
Evangile selon Saint Jean
" Même l’époque accablée est digne de respect, car
elle est l’œuvre, non des hommes, mais de l’humanité, donc de la nature
créatrice, qui peut-être dure, mais n’est jamais absurde. Si l’époque que nous
vivons est dure, nous avons d’autant plus le devoir de l’aimer, de la pénétrer
de notre amour, jusqu’à ce que nous ayons déplacé les lourdes masses de matière
dissimulant la lumière qui luit de l’autre côté. "
Walter Rathenau " Où va le monde ? "
" Le Matin des magiciens " Louis Pauwels et Jacques Bergier Ed.Folio
Toile brûlée - Joan Miro1973 - Fondation Miro Barcelone
photo fabian da costa
Exploser les cadres, transgresser les codes, ouvrir le regard au-delà du connu, du trop vu. A la fin de sa carrière de peintre, Miro choisi de brûler certaines de ses toiles, d’en lacérer d’autres. Pour laisser apparaître autre choses…Quoi ? à chacun de voir…ou pas.
« Consens à la brisure
C’est là que germera
Ton trop plein de crève-cœur
Que passera un jour
A ton insu la brise «
François Cheng « Le livre du Vide Médian « Ed. Albin Michel
Et pour voir plus loin encore
https://vimeo.com/282511101
A tous ces passages, à toutes ces portes franchies, ces chemins aboutis, à cet instant où tu t’engages, je te regarde jeune fille.
Je te regarde avec infiniment de tendresse et de compassion. Avance, et passe-la, cette porte sans porte - bien d’autres t’attendent que tu ne connais pas. Elles ne sont là que pour cela.
Pour que tu les traverses les unes après les autres, jusqu’à ce jour où tu approcheras de la dernière. Oui, je te regarde avec amour, et j’espère que le moment venu, tu t’avanceras avec la même joie, la douce innocence qui étaient tiennes ce jour de printemps, dans ce jardin clos.
labradorite - photo fabian da costa
Je parle des pierres plus âgées que la vie et qui demeurent après elle sur les planètes refroidies, quand elles eurent la fortune d’y éclore. Je parle des pierres qui n’ont même pas à attendre la mort et qui n’ont rien à faire que laisser glisser sur leur surface le sable, l’averse ou le ressac, la tempête, le temps.
L’homme leur envie la durée, la dureté, l’intransigeance et l’éclat, d’être lisses et impénétrables, et entières même brisées. Elles sont le feu et l’eau dans la même transparence immortelle, visitée parfois de l’iris et parfois d’une buée. Elles lui apportent, qui tiennent dans sa paume, la pureté, le froid et la distance des astres, plusieurs sérénités.
Comme qui, parlant des fleurs, laisserait de côté aussi bien la botanique que l’art des jardins et celui des bouquets – et il lui resterait encore beaucoup à dire -, ainsi, à mon tour, négligeant la minéralogie, écartant les arts qui des pierres font usage, je parle des pierres nues, fascination et gloire, où se dissimule et en même temps se livre un mystère plus lent, plus vaste et plus grave que le destin d’une espèce passagère.
Janvier 1966
Roger Caillois « Pierres « NRF Poésie / Gallimard
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