Voilà que nous partons là-bas accompagnés du poème d'Hölderlin, pour ramener des images et des impressions.
à bientôt
" Mais bruissent autour des portes de l’Asie
S’étirant ça et là
Dans la plaine marine incertaine
Bien assez de routes sans ombre,
Cependant il connaît les Îles, le marin.
Et comme j’entendis
Que l’une des proches
Était Patmos,
Me prit le très fort désir
D’y aborder et d’y
Approcher la grotte obscure.
Car ce n’est pas, telle que Chypre
La riche en sources, ou
L’une des autres,
Avec magnificence que réside Patmos,
Ainsi prit-elle soin
Jadis du bien-aimé de Dieu,
Du Voyant qui dans une heureuse adolescence était
Parti avec
Le Fils du Très-Haut, inséparable, car
Il aimait, le porteur d’orages, la candeur
De l’adolescent et il voyait, l’homme attentif,
Le visage de Dieu exactement, "
Jadis du bien-aimé de Dieu,
Du Voyant qui dans une heureuse adolescence était
Parti avec
Le Fils du Très-Haut, inséparable, car
Il aimait, le porteur d’orages, la candeur
De l’adolescent et il voyait, l’homme attentif,
Le visage de Dieu exactement, "
(Friedrich
Hölderlin, traduction française de Patrick Guillot du poème « Patmos»)
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