printemps à Rochechinard - photo fabian da costa
J'ai perdu ma langue originelle, avec le temps
et ses nuits dévastatrices.
je suis devenu un orphelin muet du ciel.
Je voudrais retrouver cette langue égarée
reçue au berceau dans l'émerveillement de l'aurore.
Désert - brûlure. J'attends l'averse libératrice,
Désert - brûlure. J'attends l'averse libératrice,
les dernières pluies du Verbe.
je veux retrouver les simples et saintes paroles
du poème enfanté dans les jardins de l'âme.
Jean Vigna
Cher vieil ami poète, 96 ans aux prochaines cerises, tu n'as rien perdu et la poésie est toujours là à tes côtés, ce poème en est le témoin. Juste un peu engourdie par l'hiver et le froid, elle refleurira comme l'arbre au printemps.
Comment va notre ami Jean? Déjà longtemps que je n'ai plus de nouvelles. Si vous pouviez m'envoyer donner ce serait sympa. Merci
RépondreSupprimerchère ou cher amie ( i ) inconnu...si vous me donnez un peu de détails sur votre identité je le ferai un plaisir de vous en donner.
RépondreSupprimerune vieille copine : Sophie Keller ; Merci pour les nouvelles de Jean et gros bisous pour la nouvelle année.
RépondreSupprimerje te réponds en MP sur FB
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