A celui qui n'existe pas
Je m’incline, oui, je m’incline devant celui qui semble
mener nos vies sans rigueur ni sagesse, celui que l’on accuse de tous les maux
ou de toutes les peines. Dieu des
joueurs de dés, al-zahr,
yasara en arabe ancien,
prétexte et bouc émissaire, cher hasard, pourtant, je ne crois pas en
toi.
Enfin, je ne crois pas en ton
aveuglement, je ne crois pas que tu te plais à nous tromper, nous égarer. Tu es
un trésor de joyeuse malice pour autant que l’on te laisse faire…un peu. Celui
qui va marcher au hasard, ouvrir un livre en ton nom, prendre cette route et
non une autre, sera rarement déçu. Car advient ce qu’il n’attendait pas ,
s’ouvre une porte inconnue, se dévoile un paysage nouveau.
On prête à Einstein, mais que ne lui
a-t-on pas prêté, cette sentence célèbre « Le hasard, c’est Dieu qui avance
masqué . « De lui ou pas, peu importe. J’adhère, je confirme, j’affirme
même.
« Vai com deus « Disent en manière d’aurevoir les portugais. Va
avec Dieu - et je me permettrai d’ajouter
- avec le hasard qui te surprendra, te sidèrera, te comblera.
Non seulement je suis d'accord, mais c'est ce que je vis au quotidien... Quelle sécurité extraordinaire d'avancer dans la "sagesse de l'incertain" ! et puis, c'est franchement plus rigolo de ne rien savoir de ce qui va arriver ... c'est tout cadeau !
RépondreSupprimersuffit de "voir ... clair". En règle générale, "ne demande jamais ton chemin à quelqu'un qui le connaît déjà, tu risquerais de ne pas te perdre..."