Ah que nous sommes peu de choses...on le sait, mais le toucher du doigt c'est encore mieux. Se mélanger les fuseaux - non pas ceux qui virevoltent sous les doigts magiques de la dentellière, mais ceux qui découpent notre planète en tranche de pastèque. Imaginaires ceux-là ? Peut-être, mais terriblement efficaces pour brouiller, si on les manipule trop vite, le corps et l'esprit.
Un peu humiliant de constater que douze heures d'avion suffisent à transformer mon cerveau en purée de pois, mon sommeil en insomnie, mes journées en léthargie. Mais patience je reviens petit à petit. La sensation d'être éparpillée " façon puzzle " se calme un peu. Je ramasse encore les dernières pièces qui sont restées entre Delhi et Lyon et j'essaie de les remettre à leur bonne place. Il en manque encore quelques unes, mais je tiens le bon bout. Dans peu de temps je serai à nouveau active et intelligente...comme avant quoi !!!
Jolie métaphore, les fuseaux !
RépondreSupprimerAllez, on t'attend.
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