Jardin Albert Kahn - photo fabian da costa
A tous ces passages, à toutes ces portes franchies, ces chemins aboutis, à cet instant où tu t’engages, je te regarde jeune fille.
Je te regarde avec infiniment de tendresse et de compassion. Avance, et passe-la, cette porte sans porte - bien d’autres t’attendent que tu ne connais pas. Elles ne sont là que pour cela.
Pour que tu les traverses les unes après les autres, jusqu’à ce jour où tu approcheras de la dernière. Oui, je te regarde avec amour, et j’espère que le moment venu, tu t’avanceras avec la même joie, la douce innocence qui étaient tiennes ce jour de printemps, dans ce jardin clos.
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