photo © fabian da costa
Elles me visitent la nuit, sans que je le cherche ou le veuille,
douces bêtes venues des mondes incertains.
Silencieuses, elles franchissent l'invisible frontière de mes rêves.
Silencieuses, elles franchissent l'invisible frontière de mes rêves.
Bestiaire nocturne, messager des eaux profondes,
porteur de paroles que je sais sans les connaître.
Enfant j'étais puissance et je touchais le ciel,
enfant j'étais clarté et j'éprouvais la nuit.
J'avais les maîtres mots qui commandent aux ombres,
J'avais les maîtres mots qui commandent aux ombres,
ceux qui font naître au jour les mystères du monde.
Qui grandit, oublie…je le savais bien sûr.
Mais j'ignorais que de cette perte, on ne se remet pas.
Ou bien alors faut-il attendre que par pitié et charité,
Ou bien alors faut-il attendre que par pitié et charité,
ces passagers de la nuit habillés de songes,
viennent me rappeler mon royaume perdu.
Hmm... C'est bien.
RépondreSupprimerC'est magnifique de justesse...et c'est très beau.
RépondreSupprimerBravo ! J'aime beaucoup...
J'ai un blog sur les rêves...est-ce que vous accepteriez de me prêter ce poème ?
je mettrais votre signature et un renvoi à cette page, bien sûr...
La Licorne
http://grandsreves.over-blog.com/
Je viens de tomber par hasard sur ce blog. J'adore ce genre de poèmes ! Vraiment, bravo pour ce poème qui est vraiment très mélancolique ! Magnifique.
RépondreSupprimerJe fais moi-même des poèmes et ai publié un recueil en 2011. Si vous le souhaitez, vous pouvez visiter ce lien sur lequel vous pouvez le retrouver. J'écris un peu le même genre de poèmes... D'où la raison pour laquelle j'aime tant votre poème ici. Envisagez-vous de publier un recueil ou écrivez-vous juste pour le plaisir ?
http://laporteverslapoesie.e-monsite.com/pages/presentation-du-livre.html
Guégan Aurore.